Dans le cadre de la Francofête 2019 à Gaspé, une activité s'est tenue au Bistro le Brise-Bise le 14 mars dernier. Plus de trente participants étaient présent et avaient comme défis de rédiger un texte avec les mots de la Francofête. Nous vous avons reproduis quelques un de ceux-ci :
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Gribouillis est né dans une coquille. Descendu au village, il se rendit compte qu’il ne pouvait pas parler. Il saisit un bâton et traça d’immenses arabesques dans la neige pour se faire comprendre. Mais toujours, personne ne le comprenait.
Il alla se réchauffer au cœur de la bibliothèque et ouvrit des centaines de livres, regarda des milliers d’illustrations. Il sortit, reprit son bâton et traça des rébus dans la neige.
Des villageois s’approchèrent, étonnés, intrigués mais personne ne lui parla. Pour se réchauffer, il poussa les portes d’une grande bâtisse avec des chaises, des bureaux et un tableau noir sur le mur avec de magnifiques lettres rondes dansantes, des cursives insérées dans un logogramme aux couleurs vives. Il sortit, reprit son bâton et composa de grandes et belles phrases dans la neige.
Une petite fille s’approcha de lui et lui dit : c’est un poème! Au plus grand étonnement de Gribouillis, un phylactère se forma au dessus de sa tête avec inscrit : Merci !
La petite fille lui répondit alors : Signe-le Gribouillis, tu es un artiste!
Par Manon Havel
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Lorsque nous créons, nous pouvons composer, faire des bandes dessinées agrémentées de phylactères. On peut débuter par des gribouillis ou des rébus pour structurer notre idée. On doit faire attention aux coquilles. Si on est cartésien, on peut faire un logogramme. Si on est plus artiste, on peut faire des arabesques. Si on est plus spontané, on peut faire un cursif.
Bref, peu importe le style, l’important est de créer et de signer son œuvre.
Par Katie Jalbert
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Chéri, sors de ce phylactère.
J’ai envie que l’on compose notre vie.
Notre avenir est tracé.
Il n’est pas fait de gribouillis.
Il n’a pas besoin de logogramme.
Faisons de notre vie une arabesque.
Je t’aime à en vomir. Oups une coquille! À en mourir.
Je ne peux écrire en lettres cursives.
J’écris de la main gauche
Je signe : Alfredine Rebus
Par Rachel Fournier, Réginald Fournier, Jacques Larocque
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Ayant tenté de tracer un logogramme dans un phylactère agrémenté d’arabesques,
cela s’est terminé par un gribouillis qui était plus près du rébus que de la clarté.
Il n’est pas donné à tous de composer un texte sans faire de coquille.
Je persiste et je signe
Par René Hotton